- Vincent PILLET
- 29 mai
- 8 min de lecture
Dernière mise à jour : 3 juin
Soulagement de la douleur : comprendre pour mieux agir
Quelques fois légère, parfois rude, nous la connaissons parfaitement: la douleur. Aujourd'hui, près d'1 français sur 3 souffre de douleur chronique, un signal douloureux qui peut devenir aussi envahissant qu'un pivert dans notre tête, devenant une lutte épuisante du quotidien. Pourtant, la douleur n'est pas une ennemie: c'est un messager essentiel de notre corps qu'il est important d'écouter. Le soulagement de la douleur est une clé précieuse permettant de comprendre ce message et d'en atténuer les tensions. Redécouvrons ensemble le mécanisme de la douleur et explorons les solutions pour mieux la soulager. Un message d'espoir pour toute les personnes en quête de solutions, et un nouveau regard pour toutes celles qui méconnaissent encore cette sensation lancinante du quotidien.
SOMMAIRE:
Connaître la douleur pour mieux la soulager.
La douleur est une énigme que nous subissons au quotidien, mais que savons-nous réellement d’elle ?
En 2002, puis en 2004, des lois ont reconnu le soulagement de la douleur comme un droit fondamental, faisant de cette lutte une priorité de santé publique. Si des solutions existent à l’échelle institutionnelle, il est aussi possible d’agir à titre individuel pour mieux gérer sa douleur.
Définir la douleur: une clé essentielle
Face à la douleur, les premiers réflexes sont souvent la colère et le rejet car elle est perçue comme une intrusion dans notre corps. Ces réflexes (bien que naturels) peuvent être un frein au soulagement de la douleur. Pour mieux la gérer, il faut la comprendre.
Par simplification, nous pouvons la séparer en deux catégories :
La douleur furtive: elle est brève et peut être soulagée rapidement, mais ses répétitions épuisent la résilience à long terme. A l'image d'un sprint, elle demandera un effort intense à court terme et quelques fois répétés.
La douleur persistante: elle s’installe et agit comme un bruit de fond épuisant pour le cerveau et nos pensées martelées. A l'image d'un marathon, elle va puiser dans nos ressources profondes sur le long terme.
Caractériser la douleur
Lorsque la douleur perdure, furtive ou persistante, elle peut être considérée comme une douleur chronique. Il est alors essentiel de la définir plus précisément pour mieux la connaître et l'apaiser.
Il faut la définir également en :
sensation (brulûre, contracture, lourdeur...)
intensité (gênante, forte, insupportable...)
durée (continue, spontanée, variable...)
localisation (tête, bras, jambes, tronc...)
Nous pouvons mieux cerner notre douleur. A l'échelle du corps, c'est une première prise en compte pouvant atténuer ses effets.
Et vous, comment définiriez-vous votre douleur ?
Comprendre la douleur
A l'échelle du corps, lorsqu'on prend conscience d'une gène, d'une sensation désagréable ou d'une douleur, elle s'atténue dès qu'on la prend en compte, c'est pourquoi il est important de la définir pour mieux la connaître. Mais il manque ce facteur essentiel: Qui est elle ? Que savons nous réellement du fonctionnement de la douleur ?
Le mécanisme de la douleur
La douleur est une réponse biologique, une impulsion nerveuse (comme un courant électrique) qui implique différents processus:
Les capteurs du corps (peau, muscles, organes) détectent les stimuli douloureux (brûlures, blessures, inflammation)
Le signal de la douleur est transporté par les nerfs jusqu’à la moelle épinière (autoroute de l'information), qui la dirige vers le cerveau.
Différentes zones cérébrales (thalamus, système limbique, cortex somato-sensoriel...) analysent cette douleur de sorte que nous puissions en prendre conscience. Ainsi, nous pouvons la définir.
L'intensité de la douleur est modulée par le cerveau à l'aide de neurotransmetteurs (dopamine, sérotonine)
Nous comprenons en quoi la douleur est un messager biologique, capté et traité par notre cerveau.
Pourquoi la douleur n'est-elle pas stoppée ?
Le corps maintient la douleur car, en réalité, c'est une alliée utile et insoupçonnée. C'est un médiateur entre notre inconscient et notre conscient, nous permettant de prendre conscience d'un danger, d'une blessure ou d'un déséquilibre important dans notre corps. Sans elle, nous resterions aveugle des attaques, de la fatigue ou des maladies que notre corps subit. Pour autant, son langage étant limité, nous ne la comprenons uniquement si son message est inconfortable ou violent. C'est pourquoi le cerveau baisse son intensité tout en la laissant active, afin de ne pas oublier qu'il y "un message en attente". Une des autres clé du soulagement de la douleur, c'est l'écoute de cette douleur.
Comment la douleur est-elle amplifiée ?
Notre cerveau à un rôle d'atténuation de ce signal, mais notre comportement peut l'amplifier et la rendre insupportable.
Notre douleur est un signal d'alarme très puissant en soi. Toutefois, un état émotionnel fort (peur viscérale, colère, panique,tristesse, le stress et l'anxiété) ou une activité physique intense sont également de puissants signaux que notre organisme doit apaiser pour maintenir son équilibre intérieur (homéostasie)
Face à cette surcharge d'informations, notre cerveau amplifie ce signal de douleur pour ne pas l'oublier, nous forcer à réagir pour s'apaiser (état émotionnel) ou nous faire ralentir (activité physique). Notre cerveau agit comme une gare de tri, analysant en permanence des milliards de signaux.
Lorsqu'une douleur chronique envoie un signal constant, il peut entrer en surrégime, ce qui donne cette impression que la douleur s'intensifie et envahit progressivement nos pensées et notre humeur.
Les stratégies du soulagement de la douleur chronique
Nous voyons que la douleur est un alliée qui envoie un message d'alerte qui peut s'amplifier si nous ne le prenons pas en compte, et que notre fonctionnement personnel peut être un amplificateur mais un outil de soulagement de la douleur.
Ceci est d'autant plus vrai que la douleur s'éternise et ne s'arrête pas.
Elle devient chronique, affaiblissant notre mental et notre corps.
Au delà de la comprendre, il est essentiel d'avoir des stratégies de soulagement de la douleur pour pouvoir maintenir une résilience face à l'effet négatif de cette alerte positive.
Des stratégies à intégrer dans notre vie
Soulager la douleur relève d'une réelle stratégie du quotidien. Voici les piliers sur lesquels s'appuyer pour l'optimiser.
La bonne définition Soulager la douleur ne rime pas toujours avec éteindre, mais apaiser. Le but du soulagement est de réduire le signal douloureux pour détendre l'organisme et lui permettre de récupérer des ressources sur la durée. (comme le ravitaillement lors d'un marathon) [les médecins proposent souvent le traitement qui apaise le mieux, plutôt que celui qui fait disparaître la douleur ]
Garder le lien avec son médecin Votre médecin diagnostique et analyse vos résultats, mais certains ne troubles ne sont pas toujours visibles au moment des examens.
Et même si votre douleur est déclarée idiopathique ou psychosomatique, il est impératif de communiquer avec votre médecin pour explorer d'autres approches ou envisager d'autres examens afin d'identifier l'origine et le message de la douleur.
Activité individuelle: Pour soulager la douleur, il est possible de mettre en place des activités qui peuvent aider à changer le signal de la douleur:
Méditation pour apaiser l’esprit.
Relaxation musculaire pour relâchement des muscles.
Étirements doux pour améliorer la mobilité et diminuer les tensions.
Marche lente pour maintenir une bonne circulation sanguine.
Journal de la douleur pour noter les sensations et les déclencheurs pour mieux comprendre et anticiper.
Exercices de visualisation pour détourner l’attention de la douleur.
Écoute musicale pour apaiser et diminuer la perception de la douleur. (il faut trouver la musique adaptée)
Création artistique : dessin, peinture, écriture pour exprimer et canaliser les émotions.
Qi Gong ou Tai Chi qui combinent relaxation et souplesse.
Auto-massages pour soulager les zones douloureuses.
Les approches non médicales en complémentarité La douleur est un signal qui peut être détourné par un travail complémentaire qui peut varier selon les besoins : - Approche mentale : Élaborer des stratégies et actions adaptées au quotidien, travailler ses croyances et renforcer sa motivation afin de maintenir un état d’esprit solide et résistant.
- Approche émotionnelle : Explorer les émotions associées à la douleur pour mieux comprendre ses réactions et atténuer son impact sur le bien-être.
- Approche physique : Agir directement sur le signal douloureux en travaillant le corps pour favoriser la détente et restaurer un équilibre essentiel. Ces 3 approches, non exhaustives, sont en interactions et peuvent s'influencer l'une l'autre.
L'exemple de Jean-Grégoire
Jean-Grégoire est venu au cabinet pour un lumbago persistant malgré les séances d'ostéopathie et de kinésithérapie.
Le décodage corporel en Kinésiologie et l'étude posturale ont mis à jour que Jean-Grégoire s'était oublié en faisant passer les autres avant lui, et qu'aujourd'hui son corps renvoyait un besoin de recontacter ses envies et plaisirs.
Ce besoin s'était porté sur les lombaires et les reins (énergie vitale, le soi profond en MTC).
Ce message non entendu, à long terme, avait déclenché ce Lumbago persistant.
Cette prise de conscience a permis d'abaisser considérablement la douleur, verbalisé par: "C'est dingue. Je sens que ça se détend."
Le travail ciblé en Ostéo-reboutement en 2e partie a poursuivi le soulagement de la tension, supprimant la douleur qui n'est jamais revenue. La séance de Jean-Grégoire illustre parfaitement l'interaction le mental, les émotions et le corps. Bien qu'elle soit un cas très rare, la suppression instantanée de la douleur montre qu'une approche globale prenant en compte la gestion émotionnelle, les stratégies comportementales et le bien être physique, est essentielle pour mieux vivre avec la douleur.
Elle nous offrant une clé pertinente du soulagement de la douleur.
Une expérience de vie personnelle en soulagement de la douleur
A titre personnel, j'ai plusieurs fois l'expérience de la douleur (quelques exemples) : fracture, brûlure 2é degré, tendinopathie généralisée épaule/bras plus de 9ans (sans trace médicale)...
Elle reste la douleur la plus difficile à gérer, car sa durée est indéterminée. (C'est un marathon dont ne connait pas les kilomètres à parcourir)
Les douleurs aiguës (brûlures, fracture, accident...) sont insupportables.
Mais la tendinotpahie, mélangeant contracture, inflammation et décharges électrique, épuise le corps et le mental, un véritable "pivert cérébral" qui affecte les pensées et le moral.
Face à ces douleurs, j'ai compris que la patience et le travail global, notamment le travail par le corps, sont des clés précieuses pour gagner en apaisement, en soulagement.
Chaque moment d'accalmie (heures, semaines...) est un temps de revitalisation du corps à savourer et dont il faut profiter.
Ma stratégie de soulagement de la douleur avec la kinésiologie et l'ostéo-reboutement
Vivre avec une douleur chronique est le lot de plus d'un français sur trois.
Ayant vécu cette situation, j'ai à cœur d'aider les personnes à l'aide de deux approches majeures:
Kinésiologie: Le test neuro-musculaire permet de travailler sur le décodage des besoins inconscients et de cibler les parties du corps à renforcer à tous les niveaux (physique, mental, énergétique)
Ostéo-rebouteux : C'est une approche de techniques de massages et de toucher tissulaire permettant de travailler le signal de la douleur et de relâcher les tensions.
Mon engagement c'est de vous aider à renforcer votre organisme en décodant ses besoins inconscients Mon vécu personnel et ma capacité d'écoute associés à ses deux approches combinées, m'ont permis de développer mes propres outils et protocoles efficaces pour un accompagnement personnalisé. Ma stratégie pour le soulagement de la douleur représente un réel travail d'équipe pour:
poser un regard neuf conscient pour prendre du recul sur la situation.
comprendre ces besoins inconscients qui ne sont pas entendus.
revitaliser l'organisme pour maintenir ses ressources pour supporter le signal de la douleur.
Pour certains, c'est un accompagnement unique où la douleur sera supprimée, et pour d'autres, un soutien permettant d'appréhender la douleur chronique et travailler l'apaisement de son signal pour un mieux être du quotidien. L'accompagnement en kinésiologie ou ostéo-rebouteux ne se substitue pas à la médecine car, il ne lui est pas supérieur, mais complémentaire. Et comme je l'ai évoqué, rester en contact avec son médecin est une clé importante des stratégies du soulagement de la douleur.
Le chemin vers le soulagement
La douleur, qu’elle soit furtive ou persistante, est un signal puissant de notre corps.
Nous avons exploré ensemble son mécanisme, compris son rôle essentiel et découvert des stratégies pour mieux la gérer, qu’il s’agisse d’un accompagnement médical, d’une approche individuelle ou de techniques complémentaires.
Plutôt qu’une ennemie à combattre, elle peut être un messager dont l’écoute permet d’avancer vers un mieux-être.
S'il y a bien une chose à retenir sur la douleur et les stratégies vers le soulagement, c'est que vous n'avez pas à les surmonter seul.e .
Si cet article vous a interpellé c'est peut être que, vous aussi, la douleur fait partie de votre quotidien. Aujourd'hui vous recherchez une oreille attentive, ou une main tendue qui vous accompagne régulièrement pour soulager ces tensions physiques et mentales. Que ce soit pour décoder ces tensions ou vous aider à les soulager, je suis présent pour vous. Chaque parcours est unique, et ensemble, nous pouvons explorer des pistes pour vous aider à trouver un apaisement durable. Contactez-moi ! 06.43.89.52.71 Article rédigé et proposé par Vincent Pillet, Pill'Equilibre
Spécialiste en soulagement des tensions physiques et mentales en décodant les besoins inconscients. Accompagnement personnalisé vers un mieux-être durable. 📞 06.43.89.52.71 🌐 www.pillequilibre.fr
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